Cher ami,
Si je devais me permettre de donner un avis sur les réflexions que tu as émises sur les prochaines élections du Conseil National de l’ Ordre des Médecins, je dirai tout simplement que tu as dit ce que certains aimeraient dire, mais qu’ils ne diront pas…tu as expliqué ce que certains voudraient expliquer, mais qu’ils ne pourraient pas…tu as tracé la feuille de route à tous ceux-et celles qui veulent que cette institution, soit le maillon fort dans la réussite de la politique de santé que mènent les responsables du pays, avec leurs différents partenaires. Enfin, et c’est ce que j’ai apprécié le plus, tu as mis chacun devant ses responsabilités (morale, éthique, déontologique, administrative), tu as réveillé les consciences, rappelé les devoirs et les droits des médecins entre eux et vis-à-vis de leurs patients, tiré la sonnette d’alarme pour que cesse la rivalité et les déchirures entre membres du corps médical, selon leur appartenance à telle ou telle institution (syndicat, CNOM, MG, sociétés savantes…). En un mot, tu as voulu être rassembleur (tu as réussi), tu as souhaité rétablir la CONFIANCE entre tous (tu l’espère), tu as milité, pour un corps médical uni, porteur d’innombrables valeurs, qui le réconfortent dans sa position d’élite du pays (c’est chose presque faite). Alors, encore une fois, bravo à toi cher ami, tu es toujours égal à toi-même. Et pour finir, je te dirai que les réflexions que tu as porté sur les prochaines élections du CNOM, vont pousser le corps médical, à plus de réflexion, de méditation, d’engagement et de prise de position, afin d’avoir l’HOMME QU IL FAUT, A LA PLACE QU IL FAUT, pour la promotion d’une médecine de qualité, bénéfique à la population, et de meilleures relations de confraternité au sein du corps médical.
Amicalement,
Docteur Abdellah Ziad, Médecin à Constantine, et membre du CNOM d’Algérie depuis 1992.
Le Docteur Abdellah Ziad s’est rendu au Maroc en différentes occasion ces dernières années.
Cette lettre a été envoyée à titre personnel par le Docteur Abdallah Ziad.